Les résidences maquette

Le principe des résidences maquette est de déplacer le pad / la cabine, pépinière artistique des arts visuels et des arts de la scène, que dirige Nathalie Béasse à Angers.

Le plateau 4 de La Commune sera ainsi occupé par quatre artistes ou collectifs.

Ces artistes (un photographe, un poète, des danseurs, un collectif de cinéma expérimental et un metteur en scène) seront en résidence pendant toute la durée du Pavillon puis présenteront leur projet au public, un public qui privilégie les professionnels mais s’ouvre aussi à d’autres.

Benjamin Rullier + Nicolas Bouchet

Photographe et auteur, Benjamin Rullier travaille autour de thématiques humaines telles que le deuil, le rapport au corps, la question du temps libre avec une approche documentaire et sociologique qui s’imprègne aussi de récit et de poésie brute. Avec Nicolas Bouchet, poète et sportif hémiplégique de naissance, ils explorent le handicap et sa perception en images et en textes.

Ema Bertaud + Adam Chado + Malick Cissé

Ils se sont rencontré.es au Cndc d’Angers, ont fait communauté pendant trois ans et,
durant cette période, ont appris à se nourrir de questions et ont développé un véritable goût pour les tentatives de réponse en collectif.

Stefano Canapa

Stefano Canapa est cinéaste. Il construit ses films à partir d’images puisées dans le quotidien, à partir de mises en scènes simples qu’il retravaille avec les moyens du laboratoire photochimique. Marqués par des préoccupations anthropologiques et plastiques, ses films s’appuient sur l’élaboration d’un langage cinématographique en tension entre documentaire et expérimental tout autant qu’entre figuration et abstraction.

Il présentera ici quelques uns de ses court-métrages, projetés en 16mm.

       

Léa Sery

Léa Sery est metteure en scène et comédienne. Formée au Conservatoire de Nantes en 2015 puis au Théâtre National de Strasbourg en 2017, elle crée sa compagnie Du bois pour le feu en 2024. Elle s’intéresse principalement aux écritures contemporaines et de plateau traitant de récits oubliés.

De quels imaginaires et émotions nos corps portent-ils les mémoires ? C’est le thème qu’elle explore dans son projet Afropéennes, à la croisée du théâtre, de la danse et de la musique, avec la danseuse Koïsso Sery et le musicien Sorie Bangura.

Partant de récits autofictionnels, Léa et Koïsso Sery nous donnent à voir le vécu de deux enfants afrodescendantes originaires d’un milieu rural en Loire-Atlantique, qu’elles tentent de mettre en perspective avec l’Histoire post-coloniale des pays d’origine de leurs parents : la France et la Côte d’Ivoire. Elles s’intéressent à l’héritage culturel qui leur a été transmis et à son effacement progressif à l’intérieur de la cellule familiale ainsi que dans les récits nationaux.