Bal moderne

Née en Martinique, elle grandit en Côte d’Ivoire, où elle commence la danse classique à 6 ans. Formée tout d’abord aux arts plastiques, elle évolue vers la danse en commençant à se socialiser avec la communauté de danse hip‑hop dans l’underground, se spécialise en danses Funkstyles, gestuelles prenant racine au sein des communautés afro/latino américaines de la côte ouest, et parallèlement se forme aux techniques de danse afro-caraïbéennes.
Pendant 20 ans, elle devient interprète et collabore avec les compagnies de danse Difé Kako, Cie Traces/Raphaelle Delaunay, La Horde, Impure company/hooman Sharifi, Cie De soi/Radhouane El Meddeb, Cie La part du pauvre, Tino Seghal, Cie Auguste Bienvenue…

Dans ce prolongement, elle commence l’exploration d’une écriture chorégraphique où le rapport entre la performativité des danses hip-hop et le sensible se mêlent au chant et à des éléments de l’histoire. Elle signe deux directions artistiques pour le musée de l’Histoire de l’immigration et la biennale Multitudes. Pour elle, l’art est égal à la politique.

Shereya est née à Fortaleza en 1985. Diplômée en théâtre à l’IFCE (2009) et en danse par le Curso Técnico em Dança (2012), elle travaille en tant qu’enseignante pour enfants et adolescents depuis 2005. Entre 2012 et 2015, elle est professeure d’Enseignement Supérieur en Théâtre à l’IFCE (Fortaleza-Brésil). En 2019, elle réalise le PACAP3 en arts de la performance au Fórum Dança et en 2022, elle conclut le Master en Danse ex.e.r.ce à l’Institut Chorégraphique International à Montpellier-France en avec son projets NUAGES CLOUDS NUVENS intergalaticuir et À part vous, il y a quoi à manger aujourd’hui ?. En 2023, elle vit à la Maison Rester. Étranger et est artiste accompagnée par La Briqueterie. Elle explore l’entre-deux des interactions et utilise la « Gambiarra » pour rechercher les images possibles de la démocratie sur les corps à performativité Cuir (terme pour queer dans le sud d’Abya Yala). Elle danse dans Apocalypso de Luara Raio, Feijoada de Calixto Neto, Prophétique (on est déjà né.es) de Nadia Beugré, Chamanik de Lasseindra Ninja, et dans les nouvelles créations de Catol Teixeira (Arrebentação) et Calixto Neto (Bruits Marrons).

Originaire de Nairobi (Kenya) et installée à Paris depuis 2007, Wanjiru Kamuyu est artiste associée avec le CCN Nantes et a été en résidence au New York Live Arts et à L’Onde Théâtre Centre d’Art.

À la tête de sa compagnie WKcollective, basée en France, elle crée des oeuvres présentées à l’international, dont Portraits in Red, An Immigrant’s Story, Fragmented Shadows et La Visite. Elle collabore avec Bintou Dembélé, Jean-François Auguste, Hassan Kassi Kouyaté et Karthika Naïr, et s’engage dans des projets artistiques liés aux questions migratoires.

Comme interprète, elle a dansé pour Robyn Orlin, Bill T. Jones (FELA !), Jawole Wila Jo Zollar, Emmanuel Eggermont, Jean-Paul Goude et Julie Taymor (Le Roi Lion). Titulaire d’un MFA de Temple University (USA), elle s’engage dans la formation de danseurs en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique et dirige régulièrement des résidences de formations dans les départements de danse des différentes universités états-uniennes et en France dans les différents cadres pédagogiques du Centre National de Danse (CN D, Pantin) et avec micadanse (Paris)…